Par Patrick Desnoyers

Les Expos de Montréal ont toujours été une source fierté pour moi et aujourd’hui ils me rappellent des souvenirs heureux comme douloureux. Il y a déjà huit ans que les Expos de Montréal ont joué leur dernière partie dans le Baseball Majeur. Ils ont joué leur dernier match au Shea Stadium contre les Mets de New-York tout comme ils l’avaient fait pour le premier match de leur histoire en 1969.

Tout jeune, après être revenu de ma partie de baseball au parc Sanscartier, j’écoutais les expos. Quand il était temps d’aller se coucher, j’installais un haut-parleur sous mon oreiller et j’écoutais toujours la fin du match, si je ne m’étais pas endormi avant.

Tout au long de ma jeunesse, mes parents m’ont apporté à divers match des expos durant nos vacances estivales. Étant de la région de l’Outaouais, nous étions à environ deux heures du stade Olympique, et je croyais qu’il était de notre devoir d’assister à au moins un match par année au Stade. Cependant, comme nous passions plusieurs jours dans la région de Montréal durant nos vacances estivales, je demandais  d’aller voir plusieurs matchs de suite et il était facile de convaincre mes parents. Ma meilleure année fût 6 matchs dans le même été.

Que dire de mes sortis d’école en fin d’année. Toujours aux Expos de Montréal. Nous faisions l’aller-retour en autobus la journée du match. Cette sortie valait à elle seule l’année scolaire que j’avais trouvée si ennuyeuse et valait beaucoup plus qu’une sortie à la Ronde ou à Wonderland.

Banniere 1994 Expos de MontrealPlus tard, lorsque ma carrière de joueur de baseball fût interrompue à l’âge de 15 ans par le désir de courir les filles au lieu de courir les buts, je ne décrochais pas néanmoins de Nos amours. On était en 1994 et c’était notre année! Aujourd’hui, on le sait, on s’est probablement fait voler notre championnat.

En 1996, ce fût l’année de la Oh Henry. J’ai dû prendre quelques livres en trop sur ma taille élancé  à cause d’Henry Rodriguez.

Toujours dans mon esprit de courtiser la gente féminine, un match m’avait marqué, pas pour le score, pas pour les visiteurs ou l’équipe locale, mais par un événement lors de la partie. Un homme avait demandé à sa conjointe de le marier sur le grand écran. Wow. Pour moi ce fût la meilleure idée possible, et je m’étais dit que j’allais faire de même le temps venu. Or, aujourd’hui, je suis marié, et je n’ai pas pu le faire car nos Amours sont déménagés comme vous le savez tous. Malgré le déménagement, j’ai quand même fait quelques choses de similaires avec ma « blonde » de l’époque. En 2004, j’ai organisé un voyage en train d’Ottawa à Montréal pour un match à 13:05pm au Stade, et retour la même soirée. Ce fût une très belle sortie et cette journée concrétisa notre relation jusqu’à un certain point.

Sur une autre facette de mes souvenirs, je me souviens du baseball en français. Que ce soit, Jacques Doucet, Rodger Brulotte, Denis Casavant ou Marc Griffin, le pionnier du Baseball en Français, reste Jacques Doucet et c’est pour cette raison que je crois fermement qu’il doit avoir sa place au Temple de la Renommé du Baseball, peu importe l’honneur. Que ce soit le Ford C. Frick Award ou un honneur spéciale, ce privilège que nous avons tous connu en écoutant la radio dans nos jeunes années, se doit d’être souligner. En espérant que cette année 2012 soit la bonne pour Jacques Doucet. Je suis reconnaissant envers TVA Sports pour l’opportunité qu’il nous donne d’écouter Jacques Doucet aujourd’hui avec les BlueJays de Toronto.

Bien que ces souvenirs ne soient pas des souvenirs de baseball à proprement dit, ils sont des souvenirs de ma jeunesse que mon inspiré les Expos de Montréal et que je souhaite un jour que mes enfants puissent vivrent eux aussi leurs souvenirs de jeunesse relié aux Expos de Montréal. Entre-temps, je me contente de suivre les BlueJays de Toronto, parce qu’il s’agit d’une équipe canadienne et que je peux les écouter en français de temps à autre.